Il existe deux hypothèses pour l'interprétation de cette scène :
Première hypothèse : Renaud a tué en duel Guernand, prince de Norvège, qui l'avait outragé. Arnalde (personnage à l'extrême gauche) réclame que justice soit faite et que Renaud soit puni de mort pour cet homicide. Godefroy de Bouillon (sur le trône) est désigné comme juge et se montre partisan de la fermeté contre Renaud. Raymond, comte de Toulouse (à droite de Godefroy) partage ce jugement. Seul Tancrède (le jeune guerrier à l'extrême droite) prend la défense de Renaud.
Illustration du chant cinquième paragraphes 36 à 40 de la Jérusalem délivrée du Tasse.
Deuxième hypothèse, formulée par Thierry Mosnier (voir bibliographie) illustration du début du chant V :
"Tandis que la magicienne Armide s'emploie à séduire les princes chrétiens et sollicite leur concours, Godefroy appelle auprès de lui les aventuriers et tente de les détourner de leur dessein, en se défendant de vouloir les contraindre, uniquement désireux de les persuader."