Ce sceau en stéatite de format carré est gravé en creux sur son avers de quatre sinogrammes en sigillaires portant la trace de peinture rouge, ce qui montre qu’il a été utilisé. Il est surmonté d’un lion bouddhique couché sculpté sans grande finesse et faisant office de bouton de préhension. Il est perçé de deux trous dans lesquels passe une petite cordelette qui permettait de le suspendre et de faciliter son transport.
Les sceaux étaient utilisés en guise de signature en Chine par l’administration impériale, les institutions et les individus privés pour signer des documents officiels ou pour estampiller des œuvres d’art. Encore aujourd’hui, la tradition du sceau personnel se perpétue en Chine, au Japon et parfois en Corée. Les modèles les plus prestigieux étaient en jade (néphrite), en or ou en argent. Dans le cas de ce sceau en stéatite, il est impossible de savoir à quel usage précisément il était destiné mais le modèle de piètre qualité semble suggérer un sceau personnel. Il est fréquent de voir des prises de sceaux en forme de créature mythologique, comme le dragon ou le lion bouddhique.